LE DERNIER COMMUNIQUÉ
Le Cercle du Coin
dans l’écosystème des
protocoles à consensus décentralisé
Les autorités françaises affichent depuis 2018 la volonté de se montrer proactives vis-à-vis de l’écosystème de « la Blockchain » et de nombreux membres de notre Association ont été consultés ou auditionnés par divers groupes de travail, rapporteurs ou commissions parlementaires. Tout en faisant mention de leur appartenance au Cercle, ils se sont exprimés également à titre personnel, ou comme entrepreneurs.
Le gouvernement français a chargé en 2019 la Direction Générale des Entreprises de lui faire des recommandations, et celle-ci a constitué un groupe de travail en y conviant l’ensemble des institutions intéressées par la définition d’une stratégie nationale en matière de blockchain, dont plusieurs associations.
La multiplicité de ces associations a été évoquée parce qu’elle pose un problème à l’administration vis-à-vis de ses interactions avec les acteurs et qu’il en résulterait une faible visibilité à l’échelle européenne. Des questions ont été soulevées quant à la possibilité de fédérer l’écosystème français.
Le Cercle entend donc préciser un certain nombre de points.
Le Cercle du Coin, association de droit français, a depuis 2015 l’ambition de rayonner au-delà de l’Hexagone en intégrant des administrateurs et des membres francophones de pays voisins et de territoires d’Outre-Mer. Ses 150 membres (décembre 2018) qui se répartissent sur 12 pays ou territoires.
Le Cercle encourage chacun de ses membres à s’exprimer comme auteur, comme expert, comme consultant, comme enseignant ou naturellement comme entrepreneur, mais sans créer d’équivoque entre les intérêts particuliers d’une entreprise et les sentiments d’un groupe humain plus large.
30 membres du Cercle sont en effet des personnes morales : 2 médias, 2 écoles, 2 associations, des professionnels libéraux ou consultants et des entreprises liées au développement des blockchains depuis le minage, le courtage ou la vente de cryptomonnaies jusqu’au conseil.
Le Cercle n’est pas animé par un esprit exclusif : dès l’origine, des personnes impliquées dans d’autres protocoles que Bitcoin ont participé à notre Association, à laquelle l’association étheriste Asseth a adhéré en 2018. Les autres associations partageant les valeurs de l’écosystème sont bienvenues si elles désirent nous rejoindre. En même temps les meet-up du Cercle sont ouverts à des orateurs et à des participants non-membres et les « Repas du Coin » mensuels ont accueilli, depuis 2015, près de 500 convives différents, et notamment des représentants de toutes les autres associations.
Dans l’idée de transparence indissociable du fonctionnement des blockchains, le Cercle publie sur son site la liste de ses membres, la preuve du versement de leurs cotisations et ses comptes annuels. Ceux-ci attestent du fait que le Cercle s’autofinance, par ses adhérents et ses donateurs.
Le Cercle ne cherche donc aucune subvention publique.
C’est dans cette dynamique d’indépendance, de transparence et de diversité que les membres du Cercle du Coin participent depuis des années au développement et au succès du secteur des blockchains en France et au delà de ses frontières. Dans cet esprit enthousiaste et libre, les membres du Cercle du Coin sont toujours disponibles pour partager leurs retours d’expérience et participer aux consultations auxquelles ils sont conviés.
Dans le cyberespace francophone, le 19 février 2018