56ème Repas du Coin et Meet-up avec Be-Crypto, à Soignies

De vraies retrouvailles et une grande journée ce 22 novembre, avec le retour du Repas en Belgique, grand pilier du Cercle du Coin, dans le cadre d’une journée complète co-organisée avec Be-Crypto, dans le cadre sympathique du « MAD Coworking » de Soignies.

Accueil dès 7 heures avec un petit déjeuner autour des délicieuses « cougnolles », ces petits Jésus en pâte levée qui sont une sont une spécialité wallonne consommée pour la Saint-Nicolas et Noël. On dit aussi « cougnous ».

Bref c’est un régal. Pour les curieux, ils ont naturellement un article wiki !

La chose dévorée et le café bu tout en admirant une exposition éphémère d’artefacts cryptos, le responsable des lieux, Gérard Livremeont nous a fait visiter son site. Il avait aussi prévu une séance de photos souvenirs à l’ancienne, avec tirage papier immédiat et envoi du fichier numérique.

De quoi avoir, enfin, une photo décente du bureau du Cercle !

Dès avant midi, procession jusqu’au restaurant chez « Vincent »  en face de la collégiale, qui avait ouvert son restaurant pour l’occasion et a réservé un accueil sympathique et servi un repas bien wallon, là aussi. Trente-sept convives en tout, venus de plusieurs villes belges, mais aussi de Paris et de Neuchâtel, malgré la défection de quelques amis « testés positifs » comme on dit, remplacés in extremis par ceux qui piaffaient en liste d’attente. Un chiffre record pour un repas « non parisien » !

Évidemment deux QR codes français non reconnus par l’aimable restaurateur. Tout s’est arrangé avec un peu de bonne volonté et de technologie : que quoi admirer commet après deux générations à harmoniser la taille des fromages l’Europe (des fondateurs) s’est montrer infoutue de concevoir des trucs interopérables. « Notre stratégie » par-ci, « notre souveraineté » par-là…

Conversations animées, juridiques et patrimoniales d’un côté, plus technologiques de l’autre, beaucoup de potins, peu de spéculation, quelques échanges de carte de visite entre nouveaux venus (ils étaient nombreux) découvrant ce moment convivial original.

Retour au  « MAD » vers 16h pour la projection en HD du documentaire consacré à  la fresque de Pascal Boyart « la Sixtine Underground » (qui a bénéficié du mécénat du Cercle du Coin). Le réalisateur du film, présent à l’événement, a été vivement félicité.

Ceux qui l’avaient déjà vu (et qui n’en avaient pas profité pour s’égarer à l’estaminet) ont pu participer à un atelier dirigé par Jimmy « Nakatoshi » sur la plateforme de réalité virtuelle OVR.

On a embrayé sur une présentation des NFT dont le Cercle du Coin est désormais possesseur et dont les clés privés sont sécurisés sur des lingotins. Pendant que Lionel dealait du Tintin de contrebande, on a procédé à la remise du print numéroté de la fresque du Jugement que le Cercle a décidé de déposer en ce lieu: façon de dire we shall come back ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite Adrian Sauzade a fait un exposé sur les fameux NFT, grand sujet surgi récemment (parce des prix mirobolants sont cités…) mais qu’il a utilement replacé dans la longue durée, depuis les colored coins, les kitties, etc. Nombreuses questions (parfois restées ouvertes) sur la nature juridique, les limites de fait (le fameux « clic droit ») ou les options en terme de protocole.

Dans un autres salon du MAD, au même moment,  un atelier exposait  la création de NFTs, avec un exercice pratique sur la plateforme DEFI  AVAX, un autre proposait une introduction au trading crypto, tandis qu’André Stilmant présentait une initiation au fonctionnement de Bitcoin – des événements comme celui du jour attirent toujours des volontaires pour ce premier pas .

La journée (du moins dans sa partie officielle!) s’est conclue de 20 à 22h avec de délicieux sandwiches réalisés par Epices et bon, la dégustation de bières brassées à Soignies même par Hoppy et d’un étrange rosé de contrebande.

Enfin chacun s’est vu aussi remettre un petit coffret desdites bières et  divers goodies aux logos des co-organisateurs de cette belle journée, jeux de cartes du Coin de table et, pour ne pas oublier Soignies, las carabibils (sorte de babelutte locale,  fait à la main selon une recette à l’ancienne, qui sont lancés à la foule par Simpélourd lors du cortège historique).

Naturellement Le Cercle avait aussi prévu des masques commémoratifs.  La loi et l’ordre, comme dit l’autre …

Jacques Favier

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